Tout d'abord
un vernissage intitulé "mano a mano" car il réunissait
les deux peintres Jean-Claude Dutertre et Jean-Pierre Latappy, qui ont
peint des toiles à quatre mains.
Début
des fêtes, non la toile n'est pas posée au sol, c'est moi
qui déjà pochetronnée, tiens l'appareil de coté...
Vendredi,
course pédestre:
Le gagnant a mis 1/2 heure pour courir 10 kms. Soit le temps que je
mets en vélo quand je ne traîne pas...
Ceci dit, il est aussi épais que mon vélo, le gagnant...
La représentante des Chroniques du Moun n'avait pas mis son élégant
tshirt violet imprimé du hérisson, mais était vêtue
de noir, sûrement pour porter le deuil de ses adversaires. Le
seul politique ayant couru était Alain Baché, qui a fini
tout rouge. D'où l'avantage d'être au PC, parce que s'il
avait fini tout bleu, on se serait inquiété!
...
Voilà
le podium: les gagnantes et les gagnants!
La fille qui a gagné a des jambes de géante, ce n'est
pas du tout les Miss "Fêtes du Moun" qui sont petites!!!
...
Remise
des clés de la ville à la jeunesse. Nouvelles clés!
Miurada
et rouflaquettes au Moun
Le premier
était un joli toro tout noir, bien dans le type, qui a bien foncé
dans la cape du Cyclone de Jerez . Trois piques, dont la seconde malheureusement
replacée trop vite. Le Maestro a posé les banderilles, en musique
selon les canons. Le toro se défendait comme un boxeur, un coup de
corne droite, un coup de corne gauche… A 18h18 Padilla donnait son
3ème coup d'épée sans qu'il y ait eu faena.
Le second de Juan-José Padilla fut invisible, il a bien essayé de
lui poser des banderilles, d'envoyer sa montera à Madame Darrieussecq,
et de lui planter une entière (au toro hein !) dans un grand bruit
de toile, rien, ennui…
Padilla
Maravilla, ont-ils clamés en choeur en début de corrida. Mais la merveille
de cette corrida, on l'attend toujours !!!
En tous cas belle présence que cette Peña Rouflaquetas!................(photo
Martine)
Le second
de l'après midi était magnifique, noir des pattes avant et de la tête,
puis moucheté de blanc sur tout le corps, de longues cornes pointues…
Rafaelillo lui donne huit coups de cape et l'animal le suit. Quand
le picador entre il se fait appeler " Sergent Garcia " et essuie des
quolibets. Quand il sort c'est sous les vivats et applaudissements
nourris du public montois qui sait apprécier les piques quand elles
sont correctement données comme la seconde, avec le toro placé loin
et le galop qui va bien. Rafaelillo a fait crépiter d'applaudissements
les arènes dès la première série, à la deuxième l'orchestre montois
était à fond, à la troisième c'était le délire. Hélas il se priva
des trophées déjà imaginés en pinchant par deux fois avant de mettre
une entière.
Il eu également de la chance avec son second toro, qui n'était pas
facile certes, mais qui lui a donné la possibilité de construire une
faena, malgré le danger. Là aussi deux belles piques, et aussi hélas
un tiers d'épée, puis un avis, puis un descabello foudroyant. Une
vuelta pour l'ensemble de sa prestation de l'après-midi !
..........
Julien
Lescarret fut tout d'abord applaudit en trois temps " to-re-ro " "
to-re-ro " puis comme il hérita du pire lot, tout parti à vau-l'eau…
Enfin veau… Son premier fut changé par son second, et son second par
un sobrero d'un autre élevage, âgé de 6 ans. Il devait traîner depuis
deux ans dans toutes les arènes de la région attendant son heure…
Il était noir, avec un gros corps et de petites pattes, une petite
tête et des cornes énormes. Un cauchemar de torero…
Photos
Laurent Larroque, texte isa du moun
6
toros de Miura pour
Juan José Padilla (applaudissement, ennui)
Rafaelillo (chaleureux applaudissements, vuelta)
Julien Lescarret (rien, rien)
Les
Chroniques de Marianne
Pour
cette Madeleine 2010, Isa a souhaité qu'au moins un sujet en rapport
avec les fêtes soit abordé par jour, il fallait donc trouver des idées
de reportages. Alors J'ai commencé à cogiter. Puis j'ai pensé à ce
jour de fin juin à Pomarez, (la Mecque de la Course Landaise), village
où était organisée une exposition du club de Patchwork à laquelle
j'étais conviée.
Je vous ferai grâce de l'expo, même si elle était très belle, par
contre j'aimerais vous faire partager, le petit moment passé avec
Madame Albertine LAFITTE, une habitante de Mouscardés qui pendant
plus de trente ans a brodé des costumes d'Écarteurs Landais.
Elle brodait les costumes réalisés par Henri Lucat, (de Pouillon),
tailleur de son métier, et aujourd'hui disparu et il lui fallait compter
environ 20 jours de travail assidu pour décorer un seul costume. Quelle
patience !
Les dessins des broderies étaient d'abord réalisés sur du papier qui
était ensuite appliqué sur le tissu de velours (Voir dernière photo).
Madame Lafitte avait plus de 70 ans lors de la disparation d'Henri
Lucat et à donc mis fin à sa carrière à ce moment là.
Je ne sais pas quel âge elle a aujourd'hui, mais ses doigts sont encore
agiles, en voilà pour preuves des modèles qu'elle a réalisés pour
des membres de sa famille, qui ne sont pas écarteurs, mais qui souhaitaient
tout simplement garder un souvenir, des doigts de fée d'Albertine.