L'architecte
urbaniste Gérard Lancereau, l'expert paysagiste, Monsieur Bayard,
Chritophe Roura directeur des services techniques, et Madame Darrieussecq.
RIVIÈRES
EN SCÈNE
Le
lundi 3 octobre a eu lieu au théâtre une représentation en trois actes.
Le public était venu nombreux, un peu âgé mais nombreux.
1er
acte: Madame Darrieussecq, maire du Moun a expliqué le projet, qui
sera réalisé en trois phases. La première phase sera découpée en quatre
tranches. La première tranche concerne l'espace compris entre le théâtre
et la pisciculture en englobant la place Charles De Gaulle jusque devant
la Caisse d'Épargne, et la Place Pancaut. Elle a également parlé
du financement avec les aides qui seront demandées au Conseil Général,
à la LMA (on ne dit plus Cam), à l'Europe, à l'État.
2ème
acte: projection du projet. Là c'était pas top! On nous a flingué
les esgourdes avec de la musique trop fort, un morceau dance répétitif.
Les images montraient le plan de la ville, on zoomait dessus, une photo
actuelle en sortait, qui se transformait en image de synthèse montrant
le projet futur. Au final je n'ai pas eu l'impression de voir de choses
nouvelles par rapport à ce que j'avais pu voir sur le bulletin municipal
ou le web.
3ème
acte: questions directes à l'architecte urbaniste, au paysagiste,
à l'élu Monsieur Bayard, au Directeur des Services Techniques, et à
notre maire. Les gens sont gentils. Et polis. On ne parle pas d'argent.
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Les
fameux projets de grandes surfaces en périphérie, n'est-ce pas antinomique
par rapport au centre où les voitures seront plus rares?
Madame Darrieussecq pense que non, que son principal souci est l'occupation
des anciennes Galeries, qui serait un moteur commercial important.
Pour le reste elle a confiance dans les commerçants montois, qui sont
compétents, qui proposent des produits de qualité, elle a confiance
en eux. S'ils ne travaillent pas assez, il faudrait qu'ils revoient
leur système de communication, ou leurs horaires d'ouverture, c'est
tout. Là on voit bien le coté UMP de notre maire, parce que « travailler
plus pour gagner plus » ça a comme un air de déjà vu... Bon, tant
qu'elle ne nous dit pas « le centre ville, tu l'aimes ou tu le quittes »...
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Une
personne a posé une question sur le devenir de la boulangerie désaffectée
rue Charles Despiau, qui surplombe les berges. La maire a répondu
que ce projet des berges étant tellement beau, les investisseurs tapent
à la porte du Moun, et les friches commerciales seront amenées à bientôt
disparaître. Là je suis sur le cul: elle ne se rappelle pas
qu'elle l'a achetée, la boulangerie? La boulangerie en déshérence
même? En plus pour faire partie intégrante du projet
des berges, et maintenant la boulangerie n'apparait plus sur le projet?
Enfin si, elle apparait inchangée, le mur envahi de lierre,
la grande cheminée dressée comme un phare... Rappel
ici, vous avez le compte-rendu du conseil municipal du 24 mars
2009, vous n'avez pas tout à lire, c'est juste la délibération
n°2! Ou alors elle l'a revendu la boulangerie? Mais pourquoi alors?
Un coup on achète un coup on revend, et on change d'idée...
Pffff....
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Un
quidam demande pourquoi on va faire ici comme toutes les autres villes,
pourquoi on ne garde pas nos spécificités et notre caractère sauvage.
L'architecte a expliqué qu'en fait, ce qui paraissait naturel était
entièrement construit, le glacis qui descend du quai Silguy par exemple,
est constitué, sous l'herbe, d'un empierrement cyclopéen, où chaque
pierre en cloutée dans le quai, ce qui fait que rien ne bouge lors
des crues. Ça a l'air sauvage mais ça ne l'est pas. Par contre abaisser
le mur du parking de la Midouze (en bas du cinéma) c'est pour retrouver
la configuration portuaire d'origine.
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Quelques
questions d'ordre pratique: les revêtements de sol seront ils glissants
comme devant la mairie ou non, y aura t'il des bancs sur les promenades,
des places de parking dans ma rue? Certains s'inquiètent: lors des
crues tous ces équipement ne vont ils pas être emportés?
L'architecte
nous a aussi bombardé de mots techniques inconnus: glacis, perrés
en pierres, altimétrie (il y en a énormément en plus), pavage en arceaux,
ascenseurs extérieurs pour personnes à mobilité réduite. Il s'est aussi
esbaudi devant la pisciculture qui est en pleine ville. Personne ne
lui a dit que c'était pour nourrir les ours qui viennent pêcher le soir.
Ben oui, c'est tellement sauvage par chez nous!
Après
ces trois actes, qui ont tout de même duré deux heures, nous avons pu
étudier les documents distribués: un en entrant, et un à l'extérieur
en sortant.
Le questionnaire du premier étant organisé par la ville, et l'autre
par les commençants.
Celui de la ville, que l'on peut retrouver
sur le web, m'a laissé une impression bizarre. Qu'attendez vous
des aménagements de la place De Gaulle? Des bancs, des garages à vélos,
des arbres, des espaces verts, des jeux d'eau, des kiosques et terrasses
(journaux, bistrots), des toilettes publiques, de la mise en valeur
par l'éclairage public.... Pourquoi nous demander, puisque tout cela
est déjà sur le projet? Bref bizarre.
Et puis la numéro 10: par ordre de priorité, quels autres éléments vous
motiveraient à faire vos achats en centre-ville? Et parmi les réponses:
des horaires d'ouverture élargis. Ah oui madame Darrieussecq, les commerçants,
qui n'ont quasiment jamais de congés ni de jours de repos, vous allez
leur imposer des horaires d'ouverture élargis? Super, j'en connais plein
qui vont être contents, mon mari le premier: sa boutique est ouverte
du lundi au samedi de 6h30 à 19h30 et le dimanche matin de 7h
à 12h30. A moins qu'il n'ouvre la nuit?
Le
second papier renvoyait au site http://www.merktik.fr
Vous pouvez toujours répondre, vous êtes concernés.
Bon
voilà ce que j'ai vu, je n'ai pas tout écouté ni tout entendu parce
que je discutais avec ma voisine de gauche, (coucou) elle est un peu
bavarde, et moi aussi!
Quant aux gens qui pensent qu'en + de mon travail j'ai le temps d'écrire
pour le blog d'un anatidé ingrat, qu'ils pensent ce qu'ils veulent!
isa
du moun
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